L’étude

 

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JACKS… L’ÉTUDE…

Vous venez de finir la deuxième partie de ce livre.

Et, comme je ne suis pas un auteur sérieux, je poursuivrai avec la même liberté d’esprit.

Cependant, ne regardez pas Jacks comme un simple divertissement suivi d’une partie intestinalement incommodante. Je sais : il existe une foule de livres et autant de films sur Jack l’éventreur qui ont tous cette originalité de prétendre défaire ce que les autres ont fait… en refaisant exactement la même chose !

Ailleurs, vous lirez toujours le même schéma : un récit – plus ou moins glauque – et plus ou moins spectaculaire des méfaits attribués au bonhomme. Puis, d’une manière souvent véhémente, il y a « une sorte d’enquête » qui vise à résoudre l’énigme en livrant un nom à la vindicte de l’histoire : le prince Albert Victor, W.H. Bury, Montague John Druitt, George Chapman, Aaron Kosminski, Michael Ostrog… Un prince du sang, un chirurgien de la reine, quelques juifs (pour faire bonne mesure), une empoisonneuse, en passant par le peintre impressionniste Walter Sickert, le fameux auteur d’Alice au pays des merveilles, Lewis Caroll, ou le non moins célèbre auteur détective, Arthur Conan Doyle… et même le chef de police Macnaghten!

On n’a jamais vu une liste aussi peu exhaustive et aussi peu fondée (vous apprécierez le choix des termes pour qualifier ce  grand n’importe quoi) que celle qui encercle en réseau les meurtres de Whitechapel. C’est pourquoi je me garderai bien d’ajouter un inutile « surplus » à la liste.

À ce jour, j’ignore totalement qui est Jack l’Éventreur

Comme tout le monde !

Et je doute qu’on puisse avec certitude apporter une hypothèse sensée et fiable, un jour. Pour autant, même si ce que je dis est agaçant (les professeurs, les chercheurs et les rêveurs le sont toujours un peu or je suis les trois) j’aimerais que vous ne refermiez pas tout de suite ce livre. Car, ce que je vais vous révéler maintenant, peu vous le diront, croyez-moi… Ensemble nous n’allons pas ouvrir une fenêtre meurtrière de plus, tout au contraire, nous allons fermer des portes, toutes ces portes qui transforment le mythe de Jack en labyrinthe. Après la  fantaisie du Roman, nous allons plonger au cœur du mystère…

Pour interpeller une énigme, il convient souvent d’en revenir au « Quomodo » des tribuns de la Plèbe, véritables juges d’instruction dans la Rome antique. Dans la capitale de l’Empire citoyen, pour qu’une affaire, un crime, puissent être résolus, il fallait que le tribun de la Plèbe ait répondu aux sept questions pragmatiques et fondamentales (comme les sept collines de Rome, les sept pêchés capitaux ou les sept nains de Blanche Neige).

Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?

Bref je me suis surtout penché sur le mode opératoire de l’Éventreur, ce qui n’intéresse vraiment personne. Pour ce faire, je suis revenu aux sources: pendant deux ans,  j’ai exploré les dossiers de police, les rapports des légistes, les journaux de l’époque, les plans de la ville, toutes sortes de documents historiques, sociologiques, urbanistiques… et j’y ai fait de surprenantes découvertes. Car on peut encore en faire.

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Table des matières

– Introduction

QUI ?

– Selon les amateurs…

QUOI ? QUAND ? OÙ ?

– Tableau des victimes

COMMENT ?

– Croquis

POURQUOI ?

POUR CONCLURE…

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